Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Se connecter
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
- Pixels
- Sécurité informatique
L’Anssi évoque un «incident majeur affectant les systèmes Microsoft Windows disposant de [la solution de sécurité] CrowdStrike». A ce stade, la piste d’une cyberattaque n’est pas privilégiée par les experts.
Le Monde
Temps de Lecture 2 min.
-
Ajouter à vos sélections
Ajouter à vos sélections - Partager
- Partager sur Facebook
- Envoyer par e-mail
- Partager sur Linkedin
Scènes de chaos à l’aéroport de Sydney, pannes affectant aussi bien les distributeurs de billets que les caisses de magasins ou de grands médias comme Sky News Australia et ABC: le blue screen of death, l’écran bleu signifiant une panne critique sur les appareils équipés de Windows, a commencé à se répandre, dans la nuit de jeudi à vendredi [heure française], sur les écrans des ordinateurs australiens. Elle n’a pourtant pas tardé à s’étendre au monde entier.
Suivez notre direct: En direct, panne informatique mondiale: des aéroports, hôpitaux et de nombreuses autres entreprises paralysés dans le monde entier
Au matin, plusieurs grands aéroports européens, dont ceux de Berlin, d’Amsterdam et de Zurich, mais aussi l’ensemble des aéroports espagnols ou, aux Etats-Unis, celui d’Atlanta, ont remonté à leur tour les mêmes pannes, touchant a priori des ordinateurs utilisant un système d’exploitation Windows. En France, si Groupe ADP s’est félicité que «les systèmes informatiques de Paris Aéroport ne sont pas impactés par la panne informatique», Air France a toutefois confirmé que «ses opérations[étaient]perturbées dans certaines escales».
La Federal Aviation Authority, le régulateur américain du transport aérien, a annoncé la suspension temporaire detous les vols des trois principales compagnies aériennesdu pays en raison de la panne. En Inde, les compagnies aériennes IndiGo, Akasa Air et SpiceJet ont annoncé des perturbations de leurs systèmes de réservation. En Europe, la compagnie aérienne néerlandaise KLM ainsi que sa filiale Transavia se sont aussi vues contraintes de suspendre une grande partie de leurs opérations. Le site Internet de Ryanair était pendant ce temps inaccessible – l’entreprise recommande aux voyageurs «d’arriver au moins trois heures avant» le départ des vols prévus aujourd’hui.
— David Chau (@ChauDave) July 19, 2024The dreaded Blue Screen of Death is affecting my #Windows laptop as well. (Thanks #Crowdstrike!!!) So that means no #ABC Finance Report from me tonight, because of the outage.
Sorry everyone! (It would've been the the greatest finance EVER)! 😅 pic.twitter.com/k1Cd3m9iUo
Si les aéroports et les compagnies aériennes ont fait partie des premiers à communiquer au sujet de cette panne informatique mondiale de grande ampleur, elle touche toutefois bien d’autres secteurs. En France notamment, les groupes audiovisuels privés TF1et Canal+ ont été touchés par ces répercussions. «Bonjour!», la matinale de la première chaîne, a commencé avec du retard et la diffusion des reportages était bloquée, tandis que l’antenne de plusieurs des chaînes thématiques du groupe Canal+ était fortement perturbées.
En Belgique, l’opérateur ferroviaire SNCB a annoncé que des problèmes techniques pouvaient empêcher l’achat de billets de train en ligne, tandis qu’au Royaume-Uni Govia Thameslink Railway, le principal opérateur du secteur, a annulé des trains. De son côté, la Bourse de Londres a retardé la cotation de son indice principale, le FTSE 100, en raison d’un «problème technique mondial».
L’hypothèse d’une panne privilégiée
Pour l’heure, l’étendue réelle de ces problèmes techniques tout comme leurs causes restent très floues. Microsoft, éditeur de Windows, tout comme le coordinateur national de la cybersécurité australien, NCSC, ont estimé que rien ne suggérait à ce stade qu’il s’agissait d’une attaque informatique. «Selon les informations dont nous disposons pour le moment, cette panne est reliée à un problème technique avec une plate-forme logicielle tierce utilisée par les entreprises affectées», a ajouté l’autorité australienne.
Le nom de cette plate-forme n’a pas été confirmé, mais le CERT-FR, principal centre de veille des autorités françaises en matière d’attaques et d’incidents informatiques (relié à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, Anssi), expliquait sur X à 10h30avoir été informé d’un «incident majeur» touchant les appareils équipés de Windows et d’une solution de sécurité CrowdStrike.
Cet éditeur américain, qui jouit d’une excellente réputation, fournit au niveau mondial des solutions de sécurité informatique à destination des très gros réseaux informatiques. L’entreprise aurait émis une alerte à ses utilisateurs, selon plusieurs témoignages, mais il n’a pas été possible de confirmer son contenu. Surle réseau social Twitter, un cadre de l’entreprise confirme que Crowdstrike a commencé à identifier un problème technique.
Le Monde
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
Contribuer
Réutiliser ce contenuServices Le Monde
Découvrir
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur «» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.